maandag 30 november 2009

Méchancetés


Les gens qui trouvent Van Gogh 'joli'
se balladent en rue avec le petit doigt enfoncé dans le trou du cul


Je suis un de vos plus ardents admirateurs,
j'ai vu toutes vos chaussures


Blancs et noirs tous unis
pour combattre les jaunes


Un type est en train d'expliquer quelque chose à des gens qui le regardent de plus en plus de travers.
"Non mais j'veux dire tu vois, t'es sur une pile de détritus et tu vois deux fleurs, tu vois? Et à côté un chou-fleur. Alors tu vois les fleurs, tu vois que ça, tu te dis yabon, et pis le chou-fleur tu te dis beeeuuuuuuuuuaaaaaargh putain c'est dégueu sur ce tas d'immondices mais tu vois que les fleurs, tu vois? Alors que les fleurs et le chou-fleur c'est kifkif ils sont plein de merde."


Depuis que Rika Zaraï est président d'Afghanistan, tout le monde a le cul dans l'eau chaude


Aujourd'hui il y a plus de 11.000 nouilles qui ont lu mes conneries. L'internet c'est vraiment la démocratisation de la connaissance.


maandag 14 september 2009

Le manuel du séducteur

Truc n° 783

Enduisez-vous la bite avec du roquefort. C'est infaillible: au premier moment d'intimité, elle ne manquera pas de vous interpeller sur l'odeur nauséabonde de votre organe. A ce moment, vous lui susurrez à l'oreille: "C'est normal, je me suis passé la bite au roquefort."

Truc n° 354

S'il vous arrive de lâcher la sauce à un moment importun, ne manquez pas de pêter bruyamment; ainsi non seulement vous faites passer l'attention sur des proutilles, mais en plus vous ne risquez pas de la revoir neuf mois plus tard avec un chiard lorsqu'il s'avèrera que vous l'avez foutue en cloques.

Truc n° 221

Si votre bonne amie est Anglaise, elle ne manquera pas d'apprécier le petit mot que vous lui glisserez sous l'oreiller après votre départ:

While I was thrusting inside your baby sister's cinnamon ring, all I could think of is you. Later, after I'd tossed her about a half pint of throat yoghurt I found myself thinking: "Why do I feel so drained and empty?"I wish you had been there to watch. Love, me.

vrijdag 28 augustus 2009

Tartine de bran

Un type monte sur le bus, rencontre ses copains et s'assied parmi eux. Il porte une muselière.
Ils le regardent comme deux ronds de flan. Il sort son mouchoir, veut se moucher et se rend compte qu'il porte encore sa muselière. Il devient tout rouge, l'enlève à toute vitesse maladroitement, la fout par la fenêtre et bégaie des généralités sur le temps.



Tout le monde se souvient de la magistrale introduction au Tractacus Logico-Philosophicus de Wittgenstein par le professeur Charles Duchamp:
Merde!
Fuck
Kaka
Charles Duchamp



Les Encontres Closes de la Troisième Quinte:

"Et meeeeerde, ça fait trois fos que je tousse et trois fois que je me cogne la gueule contre la portière".

maandag 29 juni 2009

Préverdre

Les amoureux se ramassent à la pelle
tu vois, il a bien gelé

Les amoraux se roulaient une pelle
tais-toi, je n'ai pas à plier

Les âmes mortes s'oublient en masse
Gogol n'a pas un pli

Les Amerloques se grimassent au Lidl
Toi, je ne t'ai pas appelé

Les amiraux s'amourachent à l'appel
Et toi tu n'est pas habillé

Quant aux feuilles mortes, l'éphémère fémur enlève la merdre

zaterdag 7 maart 2009

l'Indolence des titres

Vers-de-vase et rêves de sable
La loupe à la houlpe
Viande fendue
Cornes d'archet
l'Imposture du métronome
Croque-en-jambes et mortes mitaines
Lentilles sans contact
Marasme aux myrtilles
A la franche gouaille
l'Adresse sans parti
Le bruit qui pète
L'attaque qui fuit
Au cheval vaporeux, hippophage
Le sang gêne
L'ample mousse
La fuite ses escaliers
Abbé Sucre l'attrape-bigottes
Fingerspitzenspielerei
l'Aile sans lendemain
La fin sans trou


donderdag 5 maart 2009

Scènes de la vie coronde

Quelques intellos regardent un film intello à la télé. Un tas de scènes où il ne se passe rien, à part des dialogues ad vitam eternam.
Tout à coup, une scène en extérieur nuit. La femme a fini de discuter avec l'homme, elle s'en va, traverse la rue et entre dans sa voiture. Au moment où elle s'apprete à tourner la clé, tous les intellos qui regardent le film font discrètement un bruit d'explosion avec leur bouche.



J'aimerais faire le tour du monde en partant d'Europe vers l'Afrique, en ligne droite vers le sud, par le pôle sud, retournant par les Amériques, par le pôle nord et de retour en Europe. Parce que c'est le seul moyen de marcher tout droit tout en changeant de direction.



Un type, debout devant le zinc, tout le café à témoin:
"Michel Serrault est mort, Philippe Noiret est mort…"
Il fait une moue, fronce les sourcils et pince les yeux, comme s'il allait sortir un truc vachement profond: "… le cinéma est une guerre."





Un tas de gens sortent le matin pour ramasser leur journal een Suburbie Amurikeyne. Un à un ils lèvent la tête et regardent au loin et font une moue dégoutée.
La caméra tourne et on voit un gigantesque étron planer au-dessus de la vallée. La titre du film apparaît: "The turd of July".



Un type croise un autre dans un couloir. On ne voit le second que de dos. Le premier dit "aah, nouveau look? c'est tout à fait toi" et continue. Le second se retourne et on voit qu'il a une raie et moustache à la Hitler.



Scène: un homme et une femmes vis à vis. L'homme tient une carte de Zenner devant lui et regarde fixement la femme dans les yeux. Un n'entend que le son d'une horloge pendant tout un temps. Elle se concentre et visiblement, a du mal à deviner. Tout d'un coup le visage de la femme s'assombrit et elle le gifle.




C'était une femme bien en chaise et en or.




Scène: réception chic. Soudain un type pète très bruyamment. Silence général, tout le monde a l'air gèné.
Petit à petit on entend des petites flatulences pour détendre l'atmosphère, puis chacun se laisse aller jusqu'à la pétarade générale.



Scène: Un type rentre dans un WC public. A l 'intérieur il n'y a pas de toilettes mais un tas de types en chaises roulantes qui lui souhaitent la bienvenue. Il regarde, étonné, se retourne et regarde sur la porte. A l'extérieur il y a un sigle montrant une chaise roulante. Il sort, referme et se dirige vers la porte à côté. Il entre, il y a là un tas de types debout qui lui disent bonjour. Il dit bonjour aussi, entre et referme derrière lui. Sur la porte il y a le sigle d'un bonhomme.

Scène: un type à la télé parle de sa prochaine expédition au pôle. Situations extrêmes mais bien préparé, etc. Le mec est un idéal masculin.
Deux mois plus tard, il vient de revenir, on l'intervieuwe à nouveau. Les poils de son nez ont poussé à tel point qu'on dirait qu'il porte une moustache à la Hitler.



Scène: un type dans une conférence, table ronde avec des gens très sérieux en costume-cravate. Il lit à haute voix: "En ce qui concerne la procédure à suivre dans la contestation de factures, à la fin du document dit 'FA zx B258-gh56', je me permets d' avoir quelques hésitations quant à la proposition, je cite, pour le constestataire, de 'd'abord se chier dans les mains et de s'en mettre plein les cheveux'."
A ce moment la majorité des membres de la réunion protestent en faisant clairement sentir qu'à leur avis c'est une très bonne idée.



Scène: Quai de gare. Intérieur d'un abri, de chaque côté un long banc. Trois personnes: à gauche une femme, un peu plus loin un homme d'âge moyen avec des lunettes et un ciré jaune, en face un autre homme du même âge en train de lire son journal. L'homme aux lunettes regarde fixement en face de lui, les bras tendus de chaque côté de son corps. Soudain il hurle: "Jacques je vais venir!!!". L'homme en face de lui lève vaguement les yeux de son journal et dit "Oui." et continue à lire. La femme regarde ostentativement de l'autre côté.
L'homme aux lunettes hurle à nouveau: "Jacques, je viens!!!!!". L'homme au journal à nouveau lève les yeux et marmonne "Oui."
L'homme aux lunettes se met à soupirer, se tortille convulsivement sur son banc, tousse trois fois et repose sa tête sur le côté tout en bavant. La femme, écarlate, regarde fixement le bout de ses chaussures.
A ce moment, l'homme au journal repose son journal et se tourne vers elle: "Ne vous en faites pas, il porte une capote."



Scène à la Tati: un type se promène entre les champs avec son chien. L'animal apercoit quelques vaches et s'enfuit vers elles. Le type court après. Divers gags visuels avec les vaches qui courent chassées par le chien chassé par le type.
Scène suivante: dans un bus, le même type, vêtements déchirés par les barbelés, sale et visiblement très en colère envers son chien qui est couché à ses pieds. Une vieille dame monte, s'assied en face et dit: "Il est bien joli votre chien, c'est quoi comme race?". Le type répond presque en hurlant: "C'est un vachier!". La dame très offusquée, un ton plus bas "oh grossier personnage".